EXPO 100% Vidéo à la folie numérique

du 06 au 08 avril
vernissage le 06 avril à 19h00, samedi 07 avril 11h-00h00, dimanche 11h-19h00

Il y a toujours quelque chose à découvrir, seulement si vous poussez la porte.

Le festival 100% donne la possibilité à de jeunes artistes d'exposer leurs premiers travaux artistiques. Nous accueillons depuis le 22 mars le Pôle numérique des Beaux-Arts. Pour le dernier WE du festival, nous présentons des vidéos de jeunes artistes, une petite sélection pour découvrir quelques pépites toutes fraîches.

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Rua Dr Nelson, 30min
(Chapeu Mangueira / Leme / Rio de Janeiro / Brasil, 2016)
Emma Boccanfuso

La rue Dr Nelson fait partie du Morro (rocher) Chapeu Mangueira dans le quartier de Leme, tout près de la plage de Copacabana à Rio de Janeiro. Milles trois cents personnes y habitent. Au travers d'un trou pratiqué dans le mur d'une maison, la caméra film le quotidien de quelques habitants.

Née en 1992, Emma Boccanfuso est étudiante aux Beaux Arts de Paris. Elle vit depuis 2015 entre la France et le Brésil, où elle travaille autour d'un projet documentaire avec les habitants du quartier de Chapeu Mangueira.

Cabane, 1mn 15 s (Normandie, 2016)
Charles Cadic

Ce plan-séquence a été tourné sur les falaises de Normandie, à la limite d’un territoire qui semble un peu plus disparaître à chaque marée. Au bout d’une pièce, un paysage est aperçu par l’encadrement d’une porte. Alors que la durée semble suspendue dans l’immobilité d’un séjour, la surface du paysage se dilate.


Abat-jour, 5 mn 03 s (Normandie, 2018)
Charles Cadic

Les lumières d’une maison en bord de mer s’allument au crépuscule. Le paysage sera bientôt plongé dans l’obscurité. Espace qui devient infini, le visible que le soleil cernait s’éteint bientôt et disparaît.

Après une Licence à L’Ensav La cambre en Espace urbain, Charles Cadic, né en 1991, finit actuellement ses études en Master 2 aux Beaux arts de Paris. Il conçoit des décors qu’il met en scène dans des paysages naturels. Dans une tentative de saisir les images qu’émet le monde visuel, il élabore des vidéos qui tentent de créer à l’échelle d’un paysage une continuité perceptive. Il a notamment exposé à la Médiatine à Bruxelles en 2013 et à la Glasgow School of Art en 2016 lors d’un échange.

The Museum is free, 12min03 (2015)
Olivier Cheval

Un plan séquence accompagne la déambulation d’une spectatrice dans un musée virtuel consacré aux images de la violence exercée ou subie par les Etats-Unis d’Amérique de 1945 à nos jours. Le musée documente, salle après salle, décennie après décennie, les changements de code, d’imagerie et de technique dans la cartographie des actes de guerre. Il témoigne d’une virtualisation progressive de ces images photographiques, filmiques ou infographiques.

Né en 1988, Olivier Cheval conçoit des installations vidéo autour de la vidéosurveillance, de l'imagerie de la guerre et de l'imaginaire de la terreur. Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2015, il a notamment exposé à l'European Media Art Festival à Osnabrück ou à la Biennale des jeunes créateurs de la Méditerranée à Tirana. Son travail est représenté à Berlin par la Grundemark Nilsson Gallery. Ancien élève de l'École Normale Supérieure de Lyon et docteur en esthétique du cinéma, Olivier Cheval écrit régulièrement sur le cinéma, les arts visuels et la littérature. Son premier livre, Le Partage de la douleur. Une impolitique du film, paraît à l'automne 2018 chez De l'Incidence Éditeur. Il est actuellement élève-résident au Studio National des Arts contemporains du Fresnoy, où il réalise un premier film en 16 mm adapté du Voyage en Italie de Goethe.

Se refaire, 13min26 (2017)
Emilie Dauptain, Antoinette Goutin, Anne Sophie Palué
Emilie, Anne Sophie et Antoinette se rencontrent en master de documentaire de création à l’université Paris Diderot. C’est dans le cadre de cette formation qu’elles ont co-réalisé Se Refaire, sur une idée développée par Anne Sophie Palué. Ce court métrage documentaire suit une cohorte de parisiens qui s’embarquent dans une navette, sorte de vaisseau fantôme qui quitte les rives de la capitale. Ils prennent la route avec l’idée de “se refaire”.”

Maintenant maintenu, 49s (2018)
Flore Eckmann

Un verre d’eau défie la gravité. Tout simplement.  Maintenant, maintenu.

Née en 1994, Flore Eckmann est actuellement étudiante aux Beaux-Arts de Paris


 

 



 

 

Déliria, 3min47 (2018)
Luca Kasper et Pierre Allain-Longeval

DELIRIA est une expérience aux portes de la perception. Nous sommes transportés par la fluctuation du rêve, guidé par notre esprit au sein d’évènements surréalistes. Tout en traversant plusieurs espaces DELIRIA brouille peu à peu notre perception traditionnelle de l’espace et du temps. La composition sonore accentue l’intériorité dont témoigne l’expérience, nous sommes seuls, à l’intérieur de nous-même, spectateur de notre propre imagination.

Luca Kasper et Pierre Allain-Longeval sont tous les deux étudiants à l’école cantonale d’art de Lausanne en Design Interactif.

How to become a sea creature, 7min16 (2016)
Eli Maria Lundgaard

Comment devenir une créature des mers? Entre une piscine et un aquarium, une jeune finlandaise se prend à rêver de devenir une créature maritime.

Feeling twist everything around, 10min43 (2017)
Eli Maria Lundgaard

Des jambes sans corps essayant de se fondre dans le décor, une tête sans bras, un tigre solitaire, et des questions, tellement de questions.

Eli Maria Lundgaard, née en 1989 à Trondheim en Norvège, est diplômée d’un Bachelor in fine art de l’Académie d’Art et de Design de Bergen en 2015 et est actuellement en dernière année de master à l’Académie d’Art de Malmö en Suède. Elle a été exposée dans différents endroit en Scandinavie, à Munich, lors de la 5eme Biennale de Jeune création de Moscou et lors de la 1er Biennale Antarctique. En mai, elle aura l’exposition de son diplôme de fin d’étude à Malmö. Elle prépare également une exposition  pour Babel à Trondheim. Son travail se compose principalement de vidéo mais également de sculpture, dessins, collages et textes.

Birds and bigger, 04min06 (2018)
Jeanne Penjan Lassus
Sur un petit terrain vague, des cages d'oiseaux sont suspendues à une structure. Leur chants se mêlent aux sons des vies humaines et mécaniques alentours.

Jeanne Penjan Lassus est une artiste franco-thaïlandaise basée à Paris. Diplômée des Beaux-Arts de Paris, elle a développé une pratique entre l'installation vidéo, la photographie et l'écrit. Travaillant principalement sur les modes de perceptions, la transformation subtile des espaces (intérieurs et extérieurs) et les interactions sensorielles, ses pièces sont souvent conçues comme des formes poétiques courtes se faisant écho dans l'espace et déployant des temporalités qui leur sont propres.
Ayant également étudié à la Kuvataideakatemia d'Helsinki, elle a participé à des expositions à Helsinki, Berlin, Munich et Bangkok. Elle développe actuellement un projet collectif : Mangrove Poetics, une plateforme créative et curatoriale explorant l'identité multiculturelle et les formes de création au croisement des disciplines et des territoires

,  min  (2017)
Louise Millot

«Là» est un film réalisé en 2016 dans lequel les images se racontent les unes les autres pour former un monde. Monde où le temps serait plus une affaire de qualité que de quantité.

Née en 1993, Louise Lan Millot aime le cinéma, les sonates, l’entrecôte et le néopolar. De l’hypokhâgne au Master de lettres elle intègre les Beaux-Arts de Paris en 2014 dans l’Atelier d’Éric Poitevin. Elle y arpente des images, fait ses petites recherches, amasse ses petits cailloux, contemple. Elle «mmmh», elle ‹aaah», elle «oooh!» elle « », elle «juste là». Et ça donne des images, qui souvent se meuvent.

   

 

 

   

   

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Ouverture de la FOLIE NUMERIQUE début janvier 2018