la Folie numérique organise son Festival d'arts numériques, les folies numériques dans les Hautes-Alpes, au Fort de Mont-Dauphin et en Vallée de Crévoux
FESTIVAL d'ARTS NUMéRIQUES
> L'EXPO au Fort de Mont Dauphin
> Les Cabanes d'artistes en Vallée de Crévoux
Les Folies Numériques s'exportent dès cet été 2024 au Fort de Mont-Dauphin pour [re]visiter ce site majestueux sous un regard contemporain. Notre programmation d'oeuvres numériques a l'ambition de questionner l'architecture de ces espaces pour mettre en valeur leurs volumes, leurs résonances, leur forces telluriques. Chaque jour une visite pas comme les autres vous fera déambuler dans ces espaces mystérieux pour découvrir des oeuvres sensibles, ludiques, contemplatives, interactives, histoire de croiser passé et futur.
Vous pourrez découvrir, en avant-première pour la plupart, 8 installations de Florent Colautti, Claudine Meyer, David Coignard, Frédéric Alemany, Lucien Bitaux, Erik Lorré et de notre LAbo numérique.
Vernissage : 7 juillet 2024 Visites tous les jours sauf lundi à 17h30 (durée 1h30) 5 nocturnes dans l'été à 21h00 avec une déambulation augmentée dans la magie de la Nuit.
La Vallée de Crévoux accueille trois cabanes d'artistes qui proposent une expérience nocturne et sensorielle au coeur d'un site préservé et sauvage à 1900 m d'altitude. Notre LABo confectionne des friandises numériques à déguster au coeur de la nuit, qui révèleront le patrimoine naturel de cette vallée.
La programmation 2024
LA LIGNE LATéRALE
>Florent Colautti
l'espace révélé par le son
Co-production : Folie Numérique/Fées d’hiver
Dans un espace plongé dans le noir, les visiteurs se retrouvent isolés et démunis de leurs repères spatiaux et visuels habituels. Le son et la lumière sont les matériaux uniques qui composent l’espace de l’installation.
Des impulsions sonores et lumineuses entrent en mouvement, définissent la géographie du lieu, ses limites et ses qualités. Sous la forme d’une composition musicale et visuelle l’espace se dévoile par l’agencement de motifs en mouvement.
Machines Désirantes est une installation sonore mécanique immersive de Valentin Durif et Charlotte Girard. L’installation se compose de plusieurs objets totémiques complexes d’où émergent plusieurs mécaniques et objets sonores; avec des sonorités allant de la percussion à la texture sonore. Chaque « totem » est composé de plusieurs individus sonores avec ses propres idiosyncrasies.
L’ensemble évoque une foret mécanique où les machines seraient sorties de terre; se seraient ramifiées; ramenant à la vie de vieux objets hors d’usage, des mécaniques d’instruments; et auraient commencé spontanément à s’animer, traces émouvantes; fragiles; maladroites de l’humain qui n’est y est plus.
Musique et dispositifs: Valentin Durif
Scénographie: Charlotte Girard
Co-production: Chateau éphémère, La Folie Numérique, CCAS Savines-Le-Lac, avec le soutien du Fonds [SCAN] Région Rhône-Alpes-Auvergne
L'ACCELERATEUR DE PARTICULES SONORES
> Le LABO de la Folie Numérique Création in-situ - Oeuvre collective
Co-production : Folie Numérique/Fées d’hiver
Une équipe de recherche de la City University of Hong Kong (CityU) a découvert un type d’onde sonore très spécial : cette onde vibre transversalement et transporte à la fois un spin et un moment angulaire orbital comme le font les ondes lumineuses. Cette découverte remet en question toutes les croyances associées aux ondes sonores et ouvre la voie au développement de nouvelles applications dans les communications acoustiques, la détection acoustique et l’imagerie.
Nous nous intéresserons ici à un phénomène simple qui est la vitesse du son "mis en lumière" dans ce tunnel de 100m de longueur. Au bout de celui ci nous placerons un canon à son qui produira un "bang sonore" avec un flash lumineux au même instant.
A une vitesse de propagation de l'onde sonore de 340m/s, nous devrions l'entendre après 0,30 secondes du flash lumineux qui se propage à la vitesse de la lumière soit quasi instantané sur 100m de distance. Pour rendre "visible" la vitesse du son, nous placerons des flashs sur toute la longueur qui "suivront" la vitesse du son. Dans ce tunnel isolé de parasites sonores ambiants, l'immersion dans ce phénomène acoustique rarement éprouvé sera sensible.
Géophonie est une installation d’art numérique qui permet au public d’écouter les mouvements sismiques de la Terre en manipulant les principaux minéraux de la croûte terrestre. L’action de toucher les différents minéraux posés à la surface de la plaque métallique déclenche une réponse sismique de l’installation interactive. Muni d’un casque audio le public est plongé au cœur de la Terre et perçoit en même temps les tremblements provoqués par la main et la réponse sonore et tellurique du système.
Les images projetées et mappées sur les murs évoquent les fissures, les failles puis l’effondrement que provoquent les secousses sismiques.
LA PERCEPTION DE L'ASTRONOME
> Lucien Bitaux
Installation visuelle
Co-production : Chroniques
La perception de l’astronome est un espace instable, une sorte de cerveau mécanique et spéculatif. Il s’agit de visualiser les éléments qui construisent notre perception du cosmos en prenant pour point de départ l’espace mental et l’imaginaire des astronomes. Ainsi, à partir d’une machine à images basée sur le modèle de l’œil, l’installation propose une interprétation des réactions neuronales face aux cieux nocturnes.
Différentes entités flottantes incarnent le rôle des idées et stimulus qui animent le cortex : des lentilles, des prismes, des formes transparentes. Ces objets optiques représentent nos biais cognitifs et interprétatifs : placés devant une source de lumière, un astre, ils altèrent la vision pour en provoquer une autre. Les murs et les passants reçoivent les images issues de ces objets optiques : ils sont des rétines.
30 silhouettes prennent place in-situ, silencieuses, telles des ombres furtives qui ne demandent qu’à être réveillées. A l’intérieur des silhouettes, corps de femmes, des formes organiques lumineuses s’éveillent à l’approche des passants. Un système autonome donne vie à cette procession silencieuse et propose une installation lumineuse qui transforme l’espace qui l’accueille pour prendre l’allure d’un gigantesque organisme vivant. Ces silhouettes, douées d’intelligence, palpitent à la manière d’un coeur sourd, inaudible mais visible.
Ces êtres autonomes grandissent à leur rythme au cours du temps et adoptent des comportements par apprentissage au contact de leur environnement et de leurs visiteurs et tentent une communication sonore dans un langage chuchoté.
SINGIN'IN THE RAIN
> Erik Lorré
Ballet sonore hypnotique
Co-production : Folie Numérique/Fées d’hiver,
Partant d’un désir de faire chanter et danser des parapluies, nous souhaitons les rendre autonomes au sein d’une communauté de 50 identités. A l’instar des ces parapluies qui soudainement s’ouvrent comme par contagion dans la rue dès les premières gouttes de pluie, l’installation simule ce comportement collectif, voire compulsif. Leur comportement est programmé pour provoquer une sorte d’intelligence collective. Pour cela nous nous inspirons du Jeu de vie inventé par le mathématicien John Conway qui inspirent d’autres chercheurs pour comprendre les systèmes d’intelligence collective comme celui des fourmis.
SPECTRE DES ATTRACTIONS > Florent Colautti
Diapasons augmentés
Co-production : Folie Numérique/Fées d’hiver
Objet de référence au sein du monde musical tout autant qu’objet d’étude et de science, le diapason, par sa simplicité d’utilisation et son design, est un objet de fascination. Depuis plusieurs années Florent Colautti développe une démarche et recherche sur les lutheries contemporaines et plus distinctement sur les lutheries dites ‘hybrides’, électroniques/ acoustiques. Sous l’effet d’un champ magnétique des matériaux métalliques rentrent en vibration/oscillation.
Plus communément utilisé pour faire vibrer des cordes, ce principe permet ici de mettre en vibration les deux fourches du diapason. Sous l’effet du champ magnétique les fourches sont tirées/poussées à la fréquence de résonance de celui-ci.
L’utilisation traditionnelle du diapason (étant couramment percuté) est détournée pour produire et entretenir l’oscillation des fourches du diapason et ainsi obtenir une vibration constante.
L’oscillation pure du diapason propose une onde cyclique régulière. C’est donc cette notion de cycle et d’oscillation qui architecture la partition sonore.
1- les diapasons choisis et leurs fréquences sont liées au cycle de rotation des planètes autour du soleil.
2- La rotation des planètes autour du soleil aura pour effet de controller l’intensité de la vibration des diapasons, à l’image du volume d’une onde sonore.
3 CABANES D'ARTISTES // VALLEE DE CREVOUX > Oeuvre collective de la Folie Numéique
Friandises numériques
Habitez une œuvre d'art pour une Nuit inoubliable du 24 mai au 30 septembre 2024
Habiter une œuvre d'art est un privilège... dans un cadre exceptionnel,
c'est le paradis qui vous ouvre les portes.
Passer une nuit dans la Cabane de Berger (2 personnes), la Cabane au Cube (jusque 4 personnes) ou la Cabane TRONC (jusque 4 personne) est une expérience artistique et numérique unique que nous vous proposons cet été, avec au menu des friandises numériques à déguster toute la nuit.
Ouverture des réservations pour la saison prochaine:
samedi 30 mars 2024 à 10h00,
Pour être prévenus de l'ouverture des réservations,
laissez-nous votre mail à contact@parcours-des-fees.fr
